Fiche

Dénomination : "Casque du modèle général, nouveau modèle 26".
Destiné à une utilisation générale.
Conçu par le contremaître Louis Kuhiv, commandé par l'intendant Adrian.
Caractéristique : amélioration du Mle 15.
Coiffe en cuir (6 languettes réglables par un lacet).
Jugulaire en cuir réglable par un passant.
Insigne identique au Mle 15, puis attribut Mle 37.
Ballistique : balle de revolver de 15g, à 4m et 122m⁄s.

Fabriqué en 1922.
Ditribué de 1935 à 1939.
Pays d'origine : France.
Période d'utilisation : seconde guerre mondiale.
Matériau : Acier au manganèse.
Poids : 900 g.
4 tailles de coques : A, B, C ou D, dans laquelle s'insère une coiffe.
(9 tailles différentes)
Couleur : vert kaki foncé.

Historique

En 1926, une nouvelle version du casque Adrian fut adoptée, il s'agit d'une amélioration du modèle 15. Fabriqué en acier plus résistant et de façon plus simplifiée que son prédécesseur, celui-ci offre une meilleure aération. Cette simplification de fabrication réside dans la suppression du bourrelet : la coque est désormais fabriquée d'une pièce et non plus trois comme sur le Mle 15.
La coiffe n'est plus maintenue par quatre agrafes mais par quatre pièces métalliques, agissant comme ressort permettant le réglage de la coiffe.

Casque Adrian Mle 15

Casques abandonnés à Dunkerque.

Il fut fabriqué à environ trois millions d'exemplaires avant et pendant la seconde Guerre Mondiale, et équipa dès lors tous les corps d'armée français. Il équipa aussi les troupes de Vichy sous l'occupation, et certaines unités des forces françaises libres.
Il équipa la police française jusque dans les années 70.

Forces Françaises Libres.

Constitution

La coque est formé d'une seule pièce et est sertie d'un jonc.
La crête surmontant celle-ci est fixée à l'aide de quatre attaches.

Jonc.

Rivets.

Intérieure.

Attaches.

Passant.

L'intérieur comporte huit trous d'aération où l'air peut communiquer avec les deux fentes présentes de part et d'autres de la crête.
L'intérieur comporte ensuite quatre attaches, fixées par deux rivets chacune, pour la coiffe. Les deux attaches des cotés de la coque possèdent les passants de la jugulaire.

La coiffe est fabriquée à base de cuir, elle comporte six "dents de loup" dans lesquelles passe un lacet pour le réglage. Ces "dents de loup" sont cousues à une couronne, au-dessus de laquelle est cousue de la feutrine ainsi que huit agrafes, afin de fixer la coiffe à l'intérieur de la coque.
La jugulaire est aussi en cuir et est fixée à la coque au passant à l'aide d'un rivet ou d'une vis (à partir de 1937).